
We are searching data for your request:
Upon completion, a link will appear to access the found materials.
Avignon vs Rome: Dante, Pétrarque, Catherine de Sienne
Thomas Renna
Expositions: 4.1&2 (2010) 47-62
Abstrait
Au XIVe siècle, l'image de la Rome antique en tant que Babylone s'est transformée en l'idée positive de Rome en tant qu'idéal à la fois chrétien et classique. Alors que Dante dissociait la Babylone d'Augustin de la Rome impériale, Pétrarque transforma Avignon en Babylone, symbole d'une papauté avare. Pour Catherine de Sienne, Avignon n'était pas un mal, mais une distraction qui empêchait le pape de réformer le clergé italien, de ramener la paix en Italie et de lancer la croisade.
«Il n'y a qu'un seul espoir de salut en cet endroit! Ici, le Christ est vendu pour de l'or! »
C'est ainsi que Francesco Petrarch a dénoncé l'Avignon des papes comme le lieu le plus maléfique de la terre depuis l'époque de l'ancienne Babylone. Cette vision du Saint-Siège aurait dû disparaître lorsque la papauté est revenue à Rome en 1377, mais ce n'est pas le cas. Au contraire, le châtiment des péchés des pontifes s'est intensifié, car les âges suivants ont utilisé ce profil pour calomnier la papauté, le clergé, la monarchie française et la nation française. Pour ne pas être en reste, certains historiens français du XXe siècle ont cherché à corriger cette tradition reçue en examinant les qualités dignes des papes. Il est curieux que cette représentation d'Avignon comme la captivité de Babylone ait joui d'une telle longévité, même dans les manuels universitaires.
Cela arrive aussi :)
À mon avis, quelqu'un a déjà dit, mais je ne peux pas partager le lien.
Au lieu de cela, les critiques écrivent leurs options.
Mais comment le paraphraser ?
Ce n'est pas vraiment bas
Bravo, votre pensée est utile